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28 avril 2025

Davide Buscemi - dbuscemi@medialo.ca

La Semaine minière : pour rapprocher industrie et citoyens  

Le président de l’Institut canadien des mines (ICM), section Amos, Robert Cloutier.

©Gracieuseté.

Le président de l’Institut canadien des mines (ICM), section Amos, Robert Cloutier.

À l’occasion de la Semaine minière du Québec du 28 avril au 4 mai 2025, le président-fondateur de la section Amos de l’Institut canadien des mines (ICM) depuis 2012, Robert Cloutier, nous a accordé une entrevue. Outre son observation lucide de l’actualité, ce géologue de formation incite tout un chacun à participer aux activités de l’événement dont il se fait l’ambassadeur et l’entremetteur.

Quel est le but de la Semaine minière?
L’idée de la Semaine minière est de démystifier le monde minier pour la population. Quand je parle de population, ce sont les gens qui ne travaillent pas nécessairement dans les mines. Ceux qui y travaillent ne connaissent pas nécessairement tout ce qui gravite autour. 

Durant la Semaine minière, chacun des événements organisés va être important pour différentes personnes. C'est pour ça qu'on essaie de diversifier les activités à Amos. 

Au total, on offre 10 événements. Il y en a trop même pour une semaine. C’est pourquoi, on a un événement qui se déroule la semaine précédente. Il y aura beaucoup de conférences de différents types : en dîners-conférences, en 5 à 7, ou même via l’application Zoom.  

Sont prévues une visite de mine et des visites d'entreprises minières, des entreprises de services dans le secteur minier. Du reste, je recommande fortement aux intéressés de venir visiter le jeudi 2 mai MBI Global. On va visiter leur usine de fabrication de foreuses autonomes. 

Il y aura aussi des formations dont une qui peut toucher le grand public et une autre plus axée pour les professionnels de l'industrie. 

Quel est le rôle de votre organisme, l’Institut canadien des mines (ICM), section Amos?
Faire connaître l’industrie minière au public fait partie de notre mission, de notre mandat. 

Toutes les conférences sont-elles accessibles ? Il y a parfois du jargon géologique abscons pour les néophytes ?
Certaines conférences sont plus techniques que d'autres mais les gens ne doivent pas se gêner de poser des questions car le conférencier qui vient pour parler d’un projet qu’il représente, veut être sûr que son message passe autant que faire se peut. 

Ils sont toujours très heureux de répondre aux questions. Il ne faut pas hésiter à en poser. 

Le 26 février, vous organisâtes une conférence sur la hausse tarifaire américaine. Un mois et demi plus tard, comment vivez-vous les soubresauts de cette guerre tarifaire et comment voyez-vous les prochains épisodes de ce feuilleton « palpitant » ?
(Soupirs) Je ne sais pas si palpitant est le bon terme (rire)… On a bien fait d’organiser rapidement cette conférence. C’était important. Quoiqu’il en soit, il y a beaucoup de si et de peut-être, on fait avec l’information qu’on a et on essaie de s’enligner. 

Ce qui va arriver dans le futur avec les tarifs, ça reste très difficile de le prévoir parce qu'on a un président au sud (Donald Trump) qui change plusieurs fois d’idée dans la semaine, voire dans la journée dans certains cas. 

En tout cas, on voit que la population aux États-Unis commence à réaliser les dégâts que ça engendre. Ça va probablement aider à replacer un peu les affaires.  

Mais ce qu'on a vu lors de notre conférence du 26 février dernier, c’est que l’industrie minière abitibienne était moins impactée. Je ne dis pas épargnée mais moins impactée que la foresterie. 

Ce sujet important mériterait un événement de suivi peut-être à l’automne prochain. 

Pour les firmes qui sont en opération avec leurs mines d'or, ça va. Elles sont contentes parce que le prix de l'or monte ; il est très haut. Tant qu’il y a de l’incertitude, le prix de l’or va rester très haut. En revanche, l'incertitude pour l'exploration, ce n’est vraiment pas bon. 

Ce millésime 2025 de la Semaine minière, en quoi diffère-t-il des années précédentes ?
Bonne question ! La Semaine minière 2025 s'enligne dans la continuité des dernières. N’oublions pas qu’en plus d’ICM Amos, il y a ICM Rouyn et ICM Val-d’Or. 

Nous sommes complémentaires : nous à Amos, on est plus sur les visites de sites et les conférences ; ICM Val-d'Or fait moins de conférences mais plus d'activités sociales. 

On essaye, par conséquent, de diversifier nos activités, de ne pas les faire en même temps. Au fil des années, chacun d’entre nous a développé plusieurs cases horaires pour les activités. 

Il n'est pas évident de déroger à ces cases-là car on ne veut pas non plus se vampiriser. Il importe d’offrir aux gens un maximum de cases horaires car tout le monde n’a pas les mêmes disponibilités. On permet ainsi à un maximum de personnes de venir.

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